Plus le temps passe et plus j'ai du mal à écrire. Ecrire tous les jours, ou presque, pour ce blog, c'est devenu un exercice qui requiert une discipline de fer. Avec plus de 700 articles qui parlent de shopping compulsif, de chaussures à paillettes, de petites robes et d'autres fanfreluches, il est parfois difficile de trouver l'inspiration, de but en blanc, le soir après une dure journée de bureau, alors que la pluie tambourine sur la fenêtre, pour vous décrire mon dernier look printanier ou mes dernières acquisitions rose fluo destinées à des cieux plus cléments.
Alors pour susciter des réactions, des commentaires, de l'intérêt... Continuer contre vents et marées à faire ça avec légèreté... Se renouveler mais sans changer au fond... C'est encore une autre paire de manches...
Je ne suis pas en train de vous (re)faire une crise existentielle de pintade en mal d'amour, non, non, je voulais juste vous parler du syndrome de la page blanche version blogueuse mode. Et oui, ça existe. Ne rigolez pas, je suis très sérieuse ! Ou si rigolez, parce qu'après tout, ce n'est pas très important tout ça.
Bref. Quand les éditions Taschen m'ont gentiment envoyé le Simple Diary de Philip Keel, j'étais très curieuse de découvrir le concept, amusée par l'oxymore gravée en lettres d'argent sur la couverture.
- SIMPLE DIARY -
Faudrait avoir une vie à la fois super intéressante et trépidante tous les jours, et le temps, la discipline et le talent pour la mettre en mots, pour que cette innocente expression de SIMPLE DIARY s'avère hypothétiquement être autre chose qu'une gentille petite arnaque.
En clair, j'étais curieuse, amusée mais plutôt pas convaincue au départ, bien que les éditions Taschen soient très rarement à l'origine d'ouvrages décevants.
Et quelle fraîcheur surprenante sous cette couverture citron vert ! La lecture de l'avant-propos ne met pas la pression et ne propose comme règle du jeu que celle d'être libre. (ça m'a fait le même effet que les droits du lecteur de Daniel Pennac y'a longtemps : ça décomplexe !)
Les pages qui proposent des petites phrases, des mini QCM farfelus, ou des espaces plus libres, se ressentent vraiment comme des perches tendues pour enfin laisser filer son imagination souvent trop bridée. On raconte sa journée sans la raconter, sans se la raconter, juste pour soi.
J'y suis même devenue un peu accro, le soir sous ma couette, quitte à remettre au lendemain un post look ou une manucure... (je vous jure les blogueuses mode c'est plus ce que c'était !)
Un ptit moment avec ma journée, mes choix, mes souvenirs pour plus tard. J'ai l'impression que ça muscle l'imagination, que ça facilite le passage entre l'idée et le mot, que ça m'aide à retrouver l'envie de décrire, l'envie d'écrire, que ça redonne au journal son côté intime.
Aujourd'hui, on passe notre temps à jouer nos gentils petits rôles dans la comédie humaine version 2.0, on raconte nos pseudo-journées sur un clavier, via des catalogues de sapes sur des blogs, des tweets bourrés de hashtags formatés, des statuts facebook bidons. Moi la première. Alors, je ne boude pas mon plaisir de retrouver mon vieux stylo bic et la spontanéité de l'écriture pas destinée à être lue.
Ce qui ne m'empêche pas d'avoir très très envie de vous montrer mes jolies petites nouveautés rose fluo !
Une pochette en cuir clouté MCQ Alexander McQueen qui a malencontreusement croisé ma route lors d'une balade sur Forzieri (j'ai aussi craqué pour le petit sac bandoulière à découvrir dans un look bientôt... enfin si le dieu de la météo le veut bien parce que pour l'instant, il pleut à torrents depuis le début de la semaine...), de jolies sandales en cuir vernis Carvela shoppées chez Sarenza et trois broches Oiseau Bena from icuinparis.com !
La nouvelle Swatch dont je suis complètement dingue (et que j'ai envie de collectionner dans toutes les couleurs !!) : la New Gent Lacquered.
D'ailleurs Swatch, marque créative s'il en est, organise à l'occasion du lancement de ce nouveau modèle un concours assez original : les villes les plus dingues du monde, soutenues par des magazines renommés comme Nylon, Milk, Vice ou encore Wad pour Paris, qui s'affrontent pour accueillir une folle soirée Swatch ! Le concept est rigolo et donne l'occasion de découvrir de chouettes vidéos sur les quartiers en compétition qui seront départagés par les internautes ! D'ailleurs, en votant pour votre ville préférée (soutenez Paris ou imaginez vous à Los Angeles ou Hong Kong), vous pouvez gagner l'une de ces nouvelles Swatch colorées mais aussi votre place pour la soirée ! Pour découvrir ce projet un peu fou et pour voter, rendez-vous sur la page Swatch from the Streets !
Mon nouveau top favori... Le girly impertinent d'Ysterike avec un col claudine, du rose, et des petits noeuds de petite fille sage et de la tranparence un peu sexy ... j'adore !
Les plus jolies ballerines de ma collection, des belles Anniel étoilées...
J'en profite pour vous dire deux mots sur un concours super chouette organisé par Sarenza (et destiné à toutes celles qui ne souffrent pas du syndrome de la page blanche) pour gagner une paire d’escarpins Stuart Weitzman entièrement sertie de strass Swarovski... Pour espérer remporter cette incroyable paire de chaussures de princesse, rendez-vous sur la boutique Mariage de Sarenza pour partager votre plus belle histoire d’amour ou votre rencontre avec le Prince Charmant !
Bon, je vous laisse, y'a mon simple diary qui attend sur mon oreiller que je lui raconte ma journée ;)
A demain pour une petite surprise !